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témoignage d'une femme qui a testé le glory hole

Glory Hole : Lola a osé, son témoignage

Pratique assez peu connue, le glory hole est un petit trou dans un mur destiné à des pratiques sexuelles, en toute discrétion et incognito, afin d’assouvir un certain fantasme de l’inconnu. Retour aux sources homosexuelles du glory hole jusqu’à l’expérience de Lola du fameux « trou de la gloire ».

Glory Hole : fantasme ultime de l’inconnu

Une origine gay

Dès 1862, un rapport de police évoque des « ouvertures faites dans les cloisons des latrines ». Le chef du commissariat du quartier des Champs-Elysées signale alors un trouble à l’ordre public en mettant en danger la pudeur. Percés à hauteur d’entrejambe, ces trous sont bien les premiers glory hole et servaient à satisfaire les voyeurs et désirs homosexuels dans un premier temps.

A une époque où l’homosexualité était illégale, les toilettes publiques étaient en effet un lieu de rencontres où ces petits trous salvateurs laissaient passer un morceau d’anatomie masculine, moyen de partager un moment d’intimité et de jouir en toute discrétion sans avoir besoin d’être deux dans la même cabine. Ces trous n’étaient pas percés au hasard puisqu’ils étaient réalisés dans des murs ou des cloisons de toilettes publiques réputés gays.

Au fur et à mesure du temps, ces trous se sont légèrement agrandis pour que le pénis passe en entier, sans être serré par le trou ou risque de blessure, et que les deux protagonistes de part et d’autre de la paroi puissent s’adonner à différents actes sexuels (masturbation, fellation, pénétration). Si la taille du trou peut varier en fonction des endroits, ce dernier n’est en tout cas jamais assez grand pour rompre l’anonymat.

Un fantasme de l’inconnu

Avec la pornographie, le fantasme d’un acte sexuel avec un inconnu, sans lendemain, à travers un glory hole arrive aussi auprès du public hétéro. Dans l’imaginaire, le trou abrite tous les mystères et est le garant du secret, de l’anonymat. Il favorise des expériences inédites, osées, voire ambiguës et inspire des scénarios qui, sans lui, n’auraient pas eu lieu.

expérimenter le glory hole en club échangiste

En fait, l’attrait pour les glory holes est extrêmement psychologique : frisson de l’anonymat, liberté de pouvoir se lâcher, désir d’une expérience sexuelle désincarnée, envie de repousser ses limites, jouir de manière utilitaire, évasion des jugements et des contraintes sociétales… Quelles que soient les raisons pour lesquelles faire un glory hole, l’inconnu excite.

Aujourd’hui, il est possible de le pratiquer dans des sex-shops, des cabines de visionnage de films pornographiques, ou encore des clubs échangistes. La pratique y est d’ailleurs parfois codifiée. Passer un ou plusieurs doigts dans l’ouverture, pour la personne qui reçoit le sexe de l’autre, peut signifier la masturbation, la fellation ou la pénétration. De même, lorsque l’éjaculation arrive, la personne doit toquer contre la cloison pour le signifier à l’autre, qui est libre de la recevoir ou non.

Témoignage de Lola : elle a testé le Glory Hole

La première fois que j’ai connu cette pratique, c’est à travers la pornographie. Je suis curieuse par nature et j’aime bien naviguer dans les catégories des sites pornographiques. Parmi celles que je ne connaissais pas, la catégorie « glory hole » m’a intriguée. J’ai cliqué et j’ai tout de suite compris. Je n’en avais jamais vu auparavant mais j’étais déjà tombée sur des contenus un peu dark dans des clubs échangistes  à l’étranger où des femmes étaient allongées la tête d’un côté d’un mur et les jambes et le sexe de l’autre côté avec des hommes qui venaient pour leur faire l’amour. Ce sont aussi des pratiques dont on parle librement sur les sites de rencontre dédiés au libertinage.

A ce moment-là, quand je regarde ces vidéos, je ne me dis pas tout de suite que je veux tester, ça reste un peu de l’ordre du fantasme. D’ailleurs, dans les contenus pornographiques que je consomme, il y a beaucoup de choses que j’aime regarder mais que je n’ai pas envie de tester. C’est le cas de la soumission extrême par exemple. Mais ça m’excite. Avec le glory hole, c’était complètement ça : l’idée de sucer un inconnu m’excitait mais je n’avais pas spécialement envie de le faire, ni ne savais comment le réaliser.

Avec mon partenaire, qui est mon copain depuis maintenant 6 ans, on a toujours eu une sexualité débordante et l’envie d’explorer des choses ensemble. Nous voulions notamment aller en club échangiste avec un couple d’amis à nous. J’avais entendu parler d’un club à Paris (voir la liste des meilleurs ici) et nous y sommes allés un soir. Ce qui était cool, c’est qu’on était loin d’une ambiance glauque à laquelle j’avais un peu peur. Le club était non seulement très accueillant mais les gens étaient loin des stéréotypes que je m’en étais fait. Il y avait plein de jeunes couples comme nous et des personnes célibataires assez jeunes.

interview sur le glory hole

C’est en faisant le tour du club que nous avons repéré un glory hole. Et là, tout est allé très vite dans ma tête. Je repensais aux vidéos que j’avais vues et ça m’a instantanément donné envie de tester. En plus, j’étais avec mon partenaire donc c’était peut-être un peu moyen de tester la pratique. Nos amis étaient partants pour tester aussi. Les deux mecs se sont donc mis derrière la paroi et nous ont offert leur sexe par le trou du mur tandis que nous avons commencé à faire une fellation à nos copains respectifs. Puis, sans leur dire, nous avons échangé. C’était super excitant de faire ça sans qu’ils le sachent.

Mais, je voulais aller plus loin dans l’exploration de mes désirs et de mes éventuelles limites. J’ai donc demandé à mon copain s’il était d’accord que je reste au glory hole et que je fasse une fellation à un inconnu. Il est assez ouvert donc il m’a encouragée en me disant qu’il resterait pas loin au besoin. Au bout d’un moment, un homme a mis son sexe dans le trou de la paroi et j’ai commencé à le masturber avant de le prendre dans ma bouche de longues minutes. Je ne suis pas allée jusqu’à le faire éjaculer car ça aurait été un peu trop pour moi je crois, surtout pour une première expérience, mais j’ai adoré. Je n’ai pas su qui j’avais sucé ce soir-là mais je l’ai sûrement croisé dans le club pendant la soirée

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